La pratique Silent Wave a évolué à partir du besoin de déplacer mon corps avec le simple paysage calme de la métaphore. Je découvre un autre niveau d'expression qui surgit du plus profond de moi-même. La toile d'une pièce qui serait au niveau de tous les jours abriterait un éventail d'autres fonctions pratiques. Une salle à manger se transforme en ma galerie d'art, mon temple d'un laboratoire de danse éclairé à la bougie, se reposant dans la cathédrale de chair et d'os, de sueur et de rythme. Des rythmes et des chansons intérieures me transforment en toiles dorées, un tremblement de cœur d'un oiseau capturé décrit ma vulnérabilité dans ma main gauche. Tandis que l'envergure d'un aigle élève mon esprit aigri haut dans le ciel ouvert. Je suis le fil de mes pieds alors qu'ils me dansent sur et à travers et au-delà du terrain ordinaire, des trous d'encre sombres et noirs, de la terre en ruine, du sol tremblant, des allées pavées et des sables du désert. Mon énergie traîne, me trébuche pour tomber dans le risque, le bord, la peur, la résistance, mon esprit dardant obsessionnel, remanié, vieux, surchargeant des fils qui étincellent, un fusible saute, la tête explose avec des pensées comme une radio mal réglée, me transformant et tournant en les forêts sauvages indomptées.